SOLUTION, D'UN PROBLÈME, ASSISTÉE PAR ORDINATEUR
Autrefois, je demandais à mes élèves de sortir sur imprimante la solution des problèmes qu'ils avaient déjà résolus sur leur cahier de classe. Il n'y avait pas encore de traitement de texte. Il fallait donc programmer l'imprimante. Mais, je leur demandais de faire calculer les opérations par le TO7. Ainsi, ils pouvaient vérifier leurs calculs. J'avais remarqué des progrès indiscutables. Pourquoi ne serait-ce plus possible aujourd'hui ?
J'utilisais la notion d'opérateurs, de machines, des mathématiques modernes. Il faut donc connaître les opérateurs des langages de programmation. Voici ceux de BASIC-256.
L'opérateur des mathématiques modernes est constitué de deux parties, entre parenthèses,( le signe et un nombre ) : (+ nb), (- nb),(x nb), (: nb). En arithmétique traditionnelle, on rédige la solution d'un problème en 2 lignes. En mathématiques modernes, c'était en 4 lignes.
Voici un problème: (niveau CE2) Pour la fête de Noël, la maîtresse reçoit en cadeau, un colis contenant 372 bonbons. On va essayer de répartir équitablement les friandises. 1) Combien de bonbons recevra chacun des 25 élèves de la classe ? 2) Combien en restera-t-il à la maîtresse ? Pour obtenir le résultat de la question 1, je dois faire une division avec reste. J'utilise donc la machine à diviser par 25 (\25). Je donne un nom à la variable: resultat resultat=372\25 Pour obtenir le reste, j'utilise l'opérateur (%25) reste=372%25 Vérification : verif=((resultat*25)+reste) C'est plus intéressant qu'une calculatrice qui ne donne qu'un résultat mécanique. Là, je dois écrire une phrase complète qui donne du sens à l'opération: print "Chaque enfant aura "+resultat +" bonbons et il en restera "+reste+"." Il ne s'agit pas, évidemment, de remplacer la résolution classique de problèmes (la maîtrise des techniques opératoires est nécessaire, indispensable), mais de la compléter, de poursuivre à la maison, ou en activité post-scolaire ce qui a été fait en classe. Certains pensent « que l'usage raisonné de la calculatrice, en libérant l'enfant des aspects fastidieux et mécaniques du calcul, peut lui permettre de se concentrer sur le sens ». Avec un ordinateur, on peut faire mieux. On peut jouer avec les nombres, mais aussi et surtout avec les algorithmes. Un instituteur sent bien quand la mécanique manuelle n'apporte plus grand chose à la compréhension des problèmes. Voir mon opinion personnelle sur l'apprentissage des tables de multiplication. |